Question posée en Commission Mobilité au Ministre Georges Gilkinet.
https://www.lachambre.be/doc/CCRA/pdf/55/ac309.pdf
Marie-Colline Leroy (Ecolo-Groen):
En 2018, le ministre wallon de la Mobilité a signé un accord avec la France pour la réouverture de la ligne transfrontalière qui relie Mons à Valenciennes pour le transport des marchandises. Les travaux devaient commencer en 2019 ou 2020 pour un montant de 19 millions d’euros, dont 16 à charge de la France.Des travaux prévus à la gare de Quiévrain par Infrabel et du côté français risqueraient de couper de possibles relations transfrontalières.
- Ces travaux sont-ils compatibles avec le projet de réouverture de la ligne?
Georges Gilkinet, ministre :
Infrabel m’informe que, côté belge, tout est prêt mais que les études et travaux nécessitent des garanties françaises sur la reconstruction du tronçon entre Blanc-Misseron et la frontière. La construction du tronçon entre Quiévrain et la frontière reste programmée. Les travaux menés ne mettent pas en péril la future liaison Mons-Valenciennes. Le gouvernement s’est engagé à doubler le volume du fret ferroviaire d’ici à 2030, ce qui nécessite de l’infrastructure et un engagement des entreprises.
Compte tenu de notre position géographique, cet objectif nécessite le concours de partenaires européens et des pays limitrophes. Le projet de réouverture de la ligne ferroviaire entre Valenciennes et Mons s’inscrit dans cet objectif. Le contact est établi avec le ministre français délégué aux Transports mais nous n’avons pas encore eu l’occasion d’aborder ce dossier.
Marie-Colline Leroy (Ecolo-Groen):
Je ne doutais pas de votre proactivité. Je vais relayer ces bonnes nouvelles aux personnes qui s’interrogeaient.