La REVUE POLITIQUE éditait en septembre 2021 une édition complète  (N°117) sur : TRAVAIL CULTUREL, SERVICE ESSENTIEL
Un secteur professionnel sous pression.

La rédaction m’a demandé d’écrire un article pour expliquer la position d’Ecolo quant à la réforme du statut des travailleu.r.se.s des Arts et de la Culture. J’ai donc apporté ma contributuion à la rédaction de l’ouvrage qui ne fait pas moins de 130 pages.

Vous pouvez commander l’édition sur leur site : https://www.revuepolitique.be

Après une série de confinements et de mesures sanitaires douloureuses, le secteur culturel ressort secoué, chancelant… mais aussi prêt à en découdre. Non-essentielle la culture ? Vraiment ?

Tout au long de la crise démarrée par le covid19, les travailleur·euses de la culture ont pu sentir tout le poids de la hiérarchisation sectorielle établie implicitement par le pouvoir politique. Alors que les activités commerciales et industrielles obtenaient des aménagements ou qu’un débat public d’importance s’ouvrait par exemple pour la réouverture des salons de coiffure, les lieux culturels ont été mis de côté. Après tout, la culture n’est pas essentielle ! S’inscrivant en faux devant cette conception – peu scientifique et très idéologique – des besoins premiers de la société et des citoyen·nes, les travailleur·euses de la culture ont riposté en s’organisant, se fédérant et bravant quelques interdits ; une réforme du statut de l’artiste a été lancée ; syndicats et partis de gauche se repositionnent vis à vis d’un secteur en pleine mutation…

Un dossier coordonné par Luca Ciccia, Roland de Bodt, Morgane Degrijse, Jean-Paul Gailly et Thibault Scohier.