🎨 LaFAP, la Fédération des Arts Plastiques, vient de rendre publique une proposition de rémunération minimale. La presse, les syndicats, la chambre de concertation des Arts plastiques, le conseil de la Culture ont donc été contactés. 🤛
👉 Faute de fixation de rémunérations proportionnelles au travail engagé lors de l’exposition publique de leur travail, les plasticien.ne.s n’auront que très exceptionnellement accès à ce statut et ne pourront pas bénéficier d’une couverture chômage.
J’ai demandé au Ministre Vandenbroucke ce qu’il prévoyait dans le cadre la réforme du statut.
💡Il m’a répondu :
«  Lorsque nous avons lancé le trajet de réforme Working in the Arts en mars dernier, nous avons défini trois objectifs: le renforcement de la pratique artistique, la solidarité avec et au sein du secteur et l’assurance d’une base plus large pour la
protection sociale des travailleurs artistiques.
Dans le trajet de réforme, j’ai prévu, conjointement avec les ministres de l’Emploi et des Indépendants, une deuxième phase au cours de laquelle nous examinerons également des accords sec-
toriels contraignants en matière de rémunération minimale. Le secteur des arts au sens large sera une nouvelle fois associé à ce processus par l’intermédiaire de workinginthearts.be.
En ce qui concerne la coopération avec les entités
fédérées, nous avons déjà demandé, dans le cadre du groupe de travail de la CIM Culture, quelles initiatives elle prévoit pour garantir une rémunération équitable dans le secteur. »
 
🔌 J’ai répliqué : « Le minimum de rémunération sera un
enjeu majeur pour ces artistes plasticiens et plasticiennes. Vous avez parlé de solidarité; il en sera également question dans les conditions de renouvellement. En effet, pour les artistes
plasticiens et plasticiennes, exposition vaut généralement rémunération, quels que soient les espaces culturels. Les conditions actuelles risquent de créer une situation compliquée car,
dans la loi et dans les mécanismes d’allocation de chômage, exposition ne vaut pas rémunération.
👉 Nous risquons dès lors une situation complexe où
les artistes plasticiens et plasticiennes travailleront parfois de manière très visible au travers d’expositions, mais ne seront toujours pas rémunérés. Cette deuxième phase est donc
importante, les initiatives de sensibilisation le sont tout autant.
Comme les textes sont en cours d’élaboration, il y a probablement une réflexion à mener en amont de l’écriture de ces textes sur la question des jours prestés et des règles de cachet et de
renouvellement.
Pour ce secteur particulièrement, cela pourrait s’avérer extrêmement pénalisant. Notre objectif n’est pas de réduire la base qui bénéficiera de ce statut mais de l’élargir. Je compte donc sur vous et vos collègues pour que vous y soyez très attentifs. » 🏹
Lire entièrement le compte rendu? C’est par ici à la page 5
>https://www.lachambre.be/doc/CCRI/pdf/55/i 🧐